15 avril 2012
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Kasimir Malévitch - Carré blanc sur fond blanc - 1918
(extrait du journal de Pauline Juillet)
"Ce ne sont pas mes connaissances, ma "culture", qui m'ont amenées à l'écriture. Bien au contraire, c'est parce que j'étais une autodidacte que j'ai pris cette liberté. Pour une telle audace, il faut probablement avoir l'innocence d'un adolescent, la pureté primitive d'un rustre, ou bien -- c'est le cas le plus fréquent -- la prétention et la tranquillité d'un imbécile. (et je me retrouve dans les trois).
Ainsi, je n'aurais jamais osé écrire le "rêve N°3 / rêve blanc" si j'avais eu à ce moment-là une bonne connaissance de la peinture de Kasimir Malévitch.
Mais c'est en passant de ce texte à son oeuvre, que j'ai ouvert à nouveau les yeux sur la peinture fascinante du début du vingtième siècle."
Le suprématisme, écrit Malévitch, c’est la peinture de la sensation pure, la blancheur infinie, le sentiment de l’absence d’objet. Le carré blanc apparaît comme l’impulsion vers les fondements de la construction du monde…